«L’accompagnement des victimes est l’une des priorités de notre organisation. Leur sécurité et leur bien-être sont quotidiennement au cœur de nos décisions et de nos actions, qu'il y ait ou non des accusations et que celles-ci conduisent ou non à des condamnations. Aux victimes, je vous invite à ne pas hésiter à dénoncer votre agresseur. C’est seulement de cette façon qu’on pourra mieux vous protéger et protéger la société.» - Me Patrick Michel, DPCP.
Direction des communications
Le DPCP est préoccupé que des informations qui circulent et qui ne reflètent pas la réalité vécue par des victimes dans les palais de justice du Québec puissent en décourager d’autres de porter plainte.
Depuis plusieurs années, le DPCP a mis en place de nombreuses initiatives afin de mieux accompagner les victimes de violences sexuelles et de violence conjugale. Ainsi, la réalité d’aujourd’hui ne correspond pas toujours à celle que peuvent avoir vécue des victimes dans le passé.
Une approche humaine dans l’accompagnement des victimes
Parmi les initiatives mises de l’avant dans les dernières années, notons le traitement prioritaire accordé aux dossiers de violences sexuelles et de violence conjugale. Ces mesures favorisent le maintien de l'implication de la personne victime tout au long du processus et la création d'un lien de confiance avec le procureur ou la procureure.
La poursuite verticale est également privilégiée pour les dossiers de violences sexuelles, c’est-à-dire que le procureur qui traite le dossier est le même du début jusqu’à la fin. Cela pour faciliter le processus et éviter à la victime de devoir répéter son témoignage à plusieurs procureurs.
Pour les dossiers de violence conjugale, l’implantation de la poursuite verticale est déjà faite dans certaines régions du Québec, et en cours pour l'ensemble du Québec, à l'exception de la cour itinérante.
Dans certaines régions, le DPCP peut également compter sur des équipes spécialisées. Les procureurs reçoivent de la formation sur différents aspects, par exemple sur la neurobiologie du trauma.
Le Directeur des poursuites criminelles et pénales a par ailleurs mis en place une ligne téléphonique (1 877 547-3727) destinée à renseigner les personnes victimes de violence sexuelle ou de violence conjugale qui songent à porter plainte à la police.
Parmi les plus récentes nouveautés, nommons la création de fiches d’information destinées aux victimes de violences sexuelles et de violence conjugale expliquant les mesures d’accompagnement qui leur sont offertes afin de faciliter leur témoignage à la cour.
Une approche concertée
Au quotidien, partout en province, les procureurs demandent des mesures d'aide au témoignage et de protection pour faciliter leur passage dans le système judiciaire.
Interdiction de communiquer avec la victime durant le processus judiciaire criminel; interdiction de publication de l’identité de la victime; témoignage derrière un paravent ou télétémoignage; accompagnement de la victime par une personne de confiance ou un chien de soutien ne sont que quelque exemples de mesures prises pour mieux accompagner la victime dans ce processus souvent difficile.
C'est un travail qui se fait en concertation avec les forces policières, les organismes d'aide comme les Centres d'aide aux victimes d'actes criminels et les autres partenaires du milieu.
Le DPCP est déterminé à explorer toutes les avenues pouvant permettre aux personnes victimes de vivre le plus sereinement possible ces procédures.
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